Dans la section << estime de soi >> il y a ceci :
Constantes : L’application des règles ne doit pas varier selon les pulsions et les humeurs de l’adulte. C’est d’ailleurs ce qui est l e plus difficile à réaliser tant chez les parents que chez les enseignants. La constance ou la fermeté prend un sens positif quand l’adulte ne perd jamais de vue les valeurs qu’il veut transmettre. Il est aussi plus facile d’être constant quand il y a un nombre réduit de règles. Toutefois, la fermeté ne signifie pas la rigidité. Par exemple, on peut suspendre exceptionnellement une règle lors d’un événement spécial, mais on doit signifier à l’enfant que c’est un privilège et que la règle sera remise en vigueur. La constance sécurise beaucoup les enfants car elle leur permet de percevoir les adultes comme étant fiables et dignes de confiance.
Conséquences : Les enfants on tous, à des degrés divers, une propension à transgresser les règles. Il est important que les enfants assument les conséquences logiques de leurs écarts de conduite. Les conséquences doivent être reliées étroitement à l’acte inacceptable. Par exemple, si un enfant agresse physiquement ou verbalement un camarade, il doit lui rendre un service pour réparer sa faute. Si un élève nuit à son groupe par son comportement, il doit assumer après coup une responsabilité qui aide le groupe.
Congruentes : Il est essentiel que l’adulte agisse lui-même en fonction des valeurs qu’il veut transmettre à l’enfant. C’est le plus grand témoignage de crédibilité qui inspire la confiance.
Ce chapitre je l'ai traité de manière différente avec mes enfants en utilisant les aides visuelles pour qu ils comprennent que chez eux il y a une différence de perception.
J'ai un exemple concrêt qui s'est présenté aujourd'hui à la ludothèque.
Un enfant a jeté un jouet qui a attérit sur Sam et lui a fait mal. C'était non intentionné.
Sam a traité l action avec sa perception à lui. Il n'a pas compris l'absence d'intention.
Sa réaction a été impulsive et il a jeté un jouet lui aussi sur l autre. Il lui a fait mal.
Si j'explique uniquement à Sam que frapper c'est mal.
Alors Sam ne comprendra pas. Parce que sa perception à lui c'est " l'autre m'a agréssé et je me suis défendu ".
Je dois aller plus loin en prenant en compte les difficultés que son autisme lui donne et lui expliquer avec des aides que son camarade a une perception différente de ce qui s est passé.
C'est également ( il me semble ) le genre de travail que Sandra explique qu elle fait quand elle est face à une incomprehension et un acte impulsif.
Le tdah accentue souvent les réactions impulsives émotionnelles. Il empêche d'avoir la capacité de mettre en route un processus de réflexion même si la personne a appris des choses.