Elle attaque ma famille,et plus précisement ma tante.Quelqu'un qui a voulu s'émanciper du traditionalisme des années 60,a fait fac de lettres,est partit à 18 ans,après un déchirement familial violent.Battue par une mère,qui a elle même connue des graves déchirements (et aussi traumatisé un peu par la guerre,mais là c'est surtout ses parents qui l'ont vraiment pourrit).Elle a voulu avoir une vie éxotique avec les hommes,plus de matérialiste.Elle a connu deux hommes d'origine metisse dans sa vie.Et avec le deuxième y'a eut deux enfants.
Et ce qui ce passe,c'est que depuis son divorce,elle est toute seule pour ses deux enfants.L'absence du père a été catastrophique.
Un salaire pour rois,famille monoparentale.Une fille très idéaliste,qui veut absolument aller voyager à new york,travailler dans la mode.Mais ne veut pas voir le rêve ne jamais se matérialiser pour des histoires de sous.
Ils vivent à sartrouville,en banlieue.L'enfer.Et pour ne pas envenimer les choses,elle a vu son salaire fondre.Elle travaille à l'export comme assistante(à 55 ans c'est bien...) à un grand groupe,donc bon elle avait une participation au résultats.Mais avec la crise c'est passé aux oubliettes.
Elle est en découvert.Sa soeur(ma mère) veut bien dépanner,mais en revanche a bien fait comprendre à sa soeur ,sans toutefois être brusque qu'elle ne veut pas toujours reboucher les trous.
Ma mère nous a encore à charge(moi et ma soeur).La soeur elle,en stage finale pour son école d'ingènieur,et moi en expertise comptable.
Et le problème du découvert,je suis très bien palcé pour le savoir,ca coûte cher.Et un moment,le banquier en a marre et coupe le robinet.
Mais ce n'est pas la menace qui se profile.Ma tante est en dépression,elle est sous traitement de choc.Et si son état empire c'est la cata.Avec une fille de 16 ans,un garçon de 14-15 ans...
Moi dans tout ça? Bah là je peux rien faire.Je suis en train de réviser pour mes examens.Je supporte bien chez mes parents,je suis bien la bas,je suis au calme.
Seulement,il apparaît necessaire de faire des nouvelles concessions.Si vous voulez de changer de fusil d'épaule.
Peut être bien que je vais devoir me résoudre à virer l'histoire de l'autisme de mon esprit.Ca sert à rien d'espérer pour que mon suivi s'améliore,au bon vouloir des discours.Même de m'imisscer dans les histoires d'autres,parfois en allant trop loin,trop véhément...
Même pas d'éspérer faire un boulot avec l'étiquette handicapé.Ce sera un boulot "normal".Ca me déprime pas,mais ca me laisse pas si insensible.
Je me préocupe toujours de mes examens.
Y'a un choix à faire,il est en train de s'avérer de plus en plus obligatoire.Je rejette pas le monde moderne,mais voilà,faut grandir,faut que je change d'idée fixe,qui encore celle dominante de mon adolescence.
Je veux pas non plus devenir un bisounours.Ni un délinquant.
Bonne nuit à tous et à toutes.
