L'autisme ... comme trouble de la communication ?
Posté : 24 avr. 2016, 12:05
Bonjour à tous.
Est-ce que l'autisme est un trouble de la communication?
C'est une question ouverte que je vous pose à tous, et à laquelle vous pouvez répondre sans lire ce message qui est ma réponse (je suis curieux de vous lire sur cette question, et je ne voudrais pas que la lourdeur de mes messages soit un frein).
Pour ma part je vais essayer de traiter la question en la coupant en plusieurs, (si ça vous arrange aussi n’hésitez pas a en faire autant) :
1 _ Peut-on considérer l'autisme comme un trouble de la communication?
2 _ Peut-on considérer l'autisme comme un trouble exclusif de la communication?
3 _ Peut-on considérer les troubles de la communication comme de l'autisme?
1 -> Pour la première c'est facile, Lorna Wing a mâché le travail en 1983 en définissant la triade autistique (dans ce papier) P 143 il est question "d'aptitude sociales" "ou langagière", et des "activités restreintes ou stéréotypées". On retrouves même dans ces quelques lignes de conclusion la définition médicale qui reste en vigueur à ce jours, celle du DSM 5 :
* D'un coté une évaluation quantitative des troubles sociaux et de communication (communication a remplacé trouble langagier)
* De l'autre une évaluation de centres d'intérêt restreins (centre d'intérêt a remplacé l'appellation d'activité)
L'autisme inclus un trouble de la communication par définition.
2 -> pour la deuxième je me demande si on peux relier les trois catégories.
Les deux première c'est déjà fait, c'est donc presque dans la définition, les troubles sociaux et les trouble de la communications sont intimement imbriqué, évalué ensemble aujourd'hui, et tout le monde comprends qu'avec des trouble de la communication on a des problèmes sociaux, pas besoin de s'appesantir, c'était déjà présenté ensemble dans la conclusion du papier cité au dessus : d'aptitude sociales" "ou langagière". Ce ou signifie qu'on identifie indifféremment l'un ou l'autre, que c'est deux piste d'investigation scientifique qui reviennent au même.
Donc il ne reste hors de cette définition relative à la communication que les centres d'intérêts restreins. Et moi je me dis que quant on a des problème dans la communication, pour se rassurer avec les autres, il est difficile de vivre dans le monde classique, dans les disciplines classiques, donc on fait autrement, on se rassure comme on peux. Le mot autisme désigne celui qui se rassure par lui même, pas son corps ou ces actions, sans passer par l'autre, celui qui a créé le mot a bien expliqué que c'est l'auto-éro-tisme définie par freud, mais sans l'implication sexuelle, sans le "éros" au milieux qui venais fausser la compréhension, donc l'auto-isme, la tendance à passer par soi-même quoi.
Moi j'y vois la conséquence directe et évidente d'un trouble de la communication. Si on ne peux pas bien communiquer on fonctionne par défaut avec soi même, c'est une conséquence directe.
Donc je réponds oui à un trouble exclusif de la communication, même s'il est identifié d'après différents effets distinct de ce trouble.
3 -> Est-ce que s'il y a trouble de la communication il y a forcement les effets qui définissent l'autisme?
Là c'est plus compliqué! J'ai même pas d'avis ( pour une fois
) c'est la question des limites de ce qu'on peux appeler autisme qui se pose ici.
Un sourd muet a des troubles de la communication qui sont d'un autre ordre que ceux de l'autisme, mais il peux avoir un comportement de "replis autistique", c'est a dire de ne plus aller vers les autres. Pourtant c'est pas comparable ... enfin s'il a l'intuition du fonctionnement social il peux au contraire être hyper communiquant, très tourné vers les autres ... compenser son trouble qui est sensoriel à la base.
Mais quel est le trouble "à la base" de l'autisme? N'y en a-t-il qu'un seule alors qu'on sait qu'il y a plusieurs causes possibles?
Les causse se rejoignent en un effets centrale typique, agissent sur un même mécanismes commun a tout le spectre autistiques, ou les effets sont simplement semblables?
Et la communication dans tout ça? Pourquoi elle est toujours touché?
Est-ce que si on identifie le trouble de la communication qui serrait centrale (d'après ce que je déduis dans ma réponse à la question "2") on aurait la clé de compréhension de l'autisme?
Elle fait mal à la tête cette question "3" au sens figuré, trop compliqué à traiter, pourtant moi je me la pose tout le temps, dès que j'approche du sujet de l'autisme.
Donc ma réponse (à la question globale non numéroté) est que l'autisme peux se définir, se comprendre, se penser en ne considérant que le trouble de la communication, mais la réciproque _ le trouble de la communication qui signifierait forcement autisme_ est absolument inenvisageable, impossible a penser.
Ce qui pose alors une autre question complémentaire (que je vous pose aussi) : en quoi l'autisme n'est pas un simple trouble de la communication?
J'aimerais beaucoup vous lire à ce sujet.
Est-ce que l'autisme est un trouble de la communication?
C'est une question ouverte que je vous pose à tous, et à laquelle vous pouvez répondre sans lire ce message qui est ma réponse (je suis curieux de vous lire sur cette question, et je ne voudrais pas que la lourdeur de mes messages soit un frein).
Pour ma part je vais essayer de traiter la question en la coupant en plusieurs, (si ça vous arrange aussi n’hésitez pas a en faire autant) :
1 _ Peut-on considérer l'autisme comme un trouble de la communication?
2 _ Peut-on considérer l'autisme comme un trouble exclusif de la communication?
3 _ Peut-on considérer les troubles de la communication comme de l'autisme?
1 -> Pour la première c'est facile, Lorna Wing a mâché le travail en 1983 en définissant la triade autistique (dans ce papier) P 143 il est question "d'aptitude sociales" "ou langagière", et des "activités restreintes ou stéréotypées". On retrouves même dans ces quelques lignes de conclusion la définition médicale qui reste en vigueur à ce jours, celle du DSM 5 :
* D'un coté une évaluation quantitative des troubles sociaux et de communication (communication a remplacé trouble langagier)
* De l'autre une évaluation de centres d'intérêt restreins (centre d'intérêt a remplacé l'appellation d'activité)
L'autisme inclus un trouble de la communication par définition.
2 -> pour la deuxième je me demande si on peux relier les trois catégories.
Les deux première c'est déjà fait, c'est donc presque dans la définition, les troubles sociaux et les trouble de la communications sont intimement imbriqué, évalué ensemble aujourd'hui, et tout le monde comprends qu'avec des trouble de la communication on a des problèmes sociaux, pas besoin de s'appesantir, c'était déjà présenté ensemble dans la conclusion du papier cité au dessus : d'aptitude sociales" "ou langagière". Ce ou signifie qu'on identifie indifféremment l'un ou l'autre, que c'est deux piste d'investigation scientifique qui reviennent au même.
Donc il ne reste hors de cette définition relative à la communication que les centres d'intérêts restreins. Et moi je me dis que quant on a des problème dans la communication, pour se rassurer avec les autres, il est difficile de vivre dans le monde classique, dans les disciplines classiques, donc on fait autrement, on se rassure comme on peux. Le mot autisme désigne celui qui se rassure par lui même, pas son corps ou ces actions, sans passer par l'autre, celui qui a créé le mot a bien expliqué que c'est l'auto-éro-tisme définie par freud, mais sans l'implication sexuelle, sans le "éros" au milieux qui venais fausser la compréhension, donc l'auto-isme, la tendance à passer par soi-même quoi.
Moi j'y vois la conséquence directe et évidente d'un trouble de la communication. Si on ne peux pas bien communiquer on fonctionne par défaut avec soi même, c'est une conséquence directe.
Donc je réponds oui à un trouble exclusif de la communication, même s'il est identifié d'après différents effets distinct de ce trouble.
3 -> Est-ce que s'il y a trouble de la communication il y a forcement les effets qui définissent l'autisme?
Là c'est plus compliqué! J'ai même pas d'avis ( pour une fois

Un sourd muet a des troubles de la communication qui sont d'un autre ordre que ceux de l'autisme, mais il peux avoir un comportement de "replis autistique", c'est a dire de ne plus aller vers les autres. Pourtant c'est pas comparable ... enfin s'il a l'intuition du fonctionnement social il peux au contraire être hyper communiquant, très tourné vers les autres ... compenser son trouble qui est sensoriel à la base.
Mais quel est le trouble "à la base" de l'autisme? N'y en a-t-il qu'un seule alors qu'on sait qu'il y a plusieurs causes possibles?
Les causse se rejoignent en un effets centrale typique, agissent sur un même mécanismes commun a tout le spectre autistiques, ou les effets sont simplement semblables?
Et la communication dans tout ça? Pourquoi elle est toujours touché?
Est-ce que si on identifie le trouble de la communication qui serrait centrale (d'après ce que je déduis dans ma réponse à la question "2") on aurait la clé de compréhension de l'autisme?

Elle fait mal à la tête cette question "3" au sens figuré, trop compliqué à traiter, pourtant moi je me la pose tout le temps, dès que j'approche du sujet de l'autisme.
Donc ma réponse (à la question globale non numéroté) est que l'autisme peux se définir, se comprendre, se penser en ne considérant que le trouble de la communication, mais la réciproque _ le trouble de la communication qui signifierait forcement autisme_ est absolument inenvisageable, impossible a penser.
Ce qui pose alors une autre question complémentaire (que je vous pose aussi) : en quoi l'autisme n'est pas un simple trouble de la communication?
J'aimerais beaucoup vous lire à ce sujet.