SAtedI

Très intéressant, mais sujet tellement dangereux. Comment interpréter les expressions de quelqu'un qui comme Sylvester Stallone souffrirait d'une paralysie faciale ? Comment interpréter le sourire de quelqu'un qui serait honteux de ses dents gâtées ? Surtout, le fait de vouloir intercepter un terroriste avant qu'il commette un acte criminel est injuste : ce n'est qu'au moment du passage à l'acte qu'il s'est définitivement décidé. Il pourrait être vraiment en colère, mais face à l'urgence de la situation, il pourrait ensuite être pris d'un doute ou d'un remord pour avoir mal pensé.

Une personne qui nous regarderait d'un air de dédain ou en souriant ne nous mépriserait ou ne se moquerait pas spécialement, elle pourrait réagir à ce qu'on lui raconte, sans qu'elle nous implique dans son sentiment. Ça ne pourrait qu'être après avoir analysé le contexte, la répétition qu'on pourrait peut-être se faire une idée des sentiments d'un autre, et se tromper, ou pas.

Dans le reportage, le garde du corps raconte qu'il regardait une personne dont les comportements face à un dirigeant chinois dénonçaient son intention. Mais ce faisant, le garde du corps ne voyait pas le dirigeant en question, il ne pouvait pas savoir si à ce moment ce dirigeant avait une attitude qui provoque l'autre réaction. En s'interposant à une personne plutôt qu'à l'autre, ce garde du corps aurait pu s'en prendre à la victime, ou à un collègue chinois qui cherchait à intervenir contre un vrai agresseur.

Une personne qui nous regarderait d'un air de dédain ou en souriant ne nous mépriserait ou ne se moquerait pas spécialement, elle pourrait réagir à ce qu'on lui raconte, sans qu'elle nous implique dans son sentiment. Ça ne pourrait qu'être après avoir analysé le contexte, la répétition qu'on pourrait peut-être se faire une idée des sentiments d'un autre, et se tromper, ou pas.

C'est ce que font les gens, une addition entre les données qu'ils observent. Dans le cas du garde du corps c'est effectivement une possibilité ce que tu évoques mais il l oublie au profit de ses priorités. C'est tout un ensemble de chose ( contexte + reconnaissance des expressions + priorités ) et c'est le même shéma qui fonctionne pour les relations sociales. Mais tout cela est toujours suceptible d'être une erreur puisque tout est soumis à la subjectivité.

L'observation pure a de grandes limites.

Un site relatif : http://www.la-communication-non-verbale ... ekman.html

Sujet interressant j'avoue que je suis face à quelques soucis.

Je sais que la mode est aussi au profiler (merci les séries américaines ). D'ailleurs la grande mode est de deviner la situation des gens en les regardants. Heu j'en ai fait l'expérience et ceux qui pensent pouvoir le faire, se trompent complètement.

Maintenant effectivement ne pas avoir d'expression faciale peut être un handicap et travailler dessus est une bonne chose, mais attention à ne pas faire n'importe quoi.

Garre à l'effet "clone". La situation peut être adaptée pour une personne dans un cas précis et la généraliser risque de provoquer des effets encore plus ravageurs que si on ne l'a pas.

Savoir reconnaitre les expressions sur les autres pose exactement le même soucis. Garre aux fausses interprétations.

Dans mon cas j'ai des expressions quelquefois qui sont complètement innadaptées, donc ceux qui se basent sur le modèle du moule en ne se basant pas sur leur ressenti, problème très fréquent chez les TEDS, risquent fort de me donner une humeur que je n'ai pas, j'en fait fréquemment les frais.

A mon avis AVANT de travailler sur ce sujet, il faut déjà que la personne sache et accepte qu'une personne à des ressentis, que le contexte est à prendre en compte. Bref faut travailler l'empathie. Et ça c'est un énorme travail. Mais sans ce travail sur l'empathie, la reconnaissance faciale ne sert à rien.

pareil que yoyo.
sinon, arrivez-vous à voir la video ?

Il y a écrit : "Cette vidéo n'est actuellement pas disponible" mais je la voyais bien avant.