Nouvelle a écrit :Car finalement, le cerveau ne trie pas toutes les informations, il prend tout d'un coup, donc pour survivre vaut mieux savoir de "déconnecter".
De ce que j'ai compris ce que tu dis est vrais pour certain autistes, ceux qui ont trop de synapses.
Mais chez les neurotoniques le cerveau ne traite que l'info jugé utile, et ça serrait même la base de l'apprentissage.
Le fait d'encaisser toutes les information qui sont triées par le "commun des mortels" c'est même une belle définition de l'autisme, je trouve, qui explique aussi bien les capacités que les incapacités, et le fonctionnement alternatif, différents sans être ni mieux ni moins bien.
(D'où le fait aussi que vivre seul fasse du bien, moins d'info a trier)
Oui mais le sujet est un petit peu différent, il n'est pas si classique il me semble, même si j'ai fait les liens pour le présenter :
_ ce n'est pas celui du "cerveau droit, cerveau gauche"
_ ni celui de l'hyper connectivité du cerveau autiste,
-> mais celui de la synchronisation entre les deux.
J'ai l'image d'un bimoteur, un avion avec deux moteurs et deux hélices, une sur chaque aile.
Le sujet ici ne serrait pas les moteurs, mais leur fonctionnement synchronisé.
_ Si un moteur fonctionne trop, est génétiquement plus connecté en interne, "envoie plus de "jus"
-> ça désynchronise.
_ Si un moteur fonctionne moins, est génétiquement moins connecté en interne, "envoie moins de jus"
-> ça désynchronise
_ Si le moteur qui reçoit l'information des commandes vocales est perturbé (le cerveau gauche, verbale)
-> ça désynchronise
_ Si le moteur qui reçoit les commandes non verbale, gestuelles, est perturbé, (le cerveau droit, visuel)
-> ça désynchronise
Peut importe tout le reste en fait dans ce sujet, la seule question qui reste c'est "est-ce que les moteurs sont synchrones?"
Donc ce sujet n'est pas une Nième façon de décréter que tel phénomène serait la source de l'autisme, au contraire, c'est à coté, un possible effet logique, une sorte d’effet secondaire, mais sur lequel on pourrait peut-être agir quel que soit la type et la nature singulière de chacun.
Je suppose que d'autres axes de travail que le lien commercial que j'ai pointé peuvent aider a resynchroniser, dans les approches globales genre yoga, méditation, et tous les truc comme ça, ou même des trucs plus proche de la culture occidentale, comme l'équitation.
Personnellement la pratique du Taï Chi a chamboulé mon fonctionnement, et je me demande si ça ne serrait pas un effet d'une relative resynchronisation. (autiste ou pas, c'est même pas le sujet)
C'est peut être sans lien, mais j'aime a penser que le respect de son propre rythme (comme dans ce que tu dis nouvelle sur le fait de vivre seul) où son développement par le mouvement est déjà de la rééducation ... je me met même à supposer que le flaping, ce mouvement des bras typiquement autistique, pourrait avoir un vrais sens profond, un vrais rôle ré-éducatif, qu'en plus de rassurer ça serrait un réel travail de la part des petits autistes. Un travail, j'insiste sur le mot travail, ré-éducatif de synchronisation des hémisphères, et aussi, au fond, une expression limpide de la nature de leurs difficultés fonctionnelles.
Et là on toucherais du doigt l'insondable bêtise de ceux qui ont pour but de leurs interdire ce comportement ...
C'est encore une de mes élucubrations théoriques, complètement subjective et sans preuve, mais, bordel, c'est tellement logique dans ma tête que ça à en moi la force d'une évidence.
C'est comme si on disait qu'un aveugle a pour intérêt restreins de taper sur le trottoirs avec une canne ... Si on ne comprend pas on décrète inapproprié une attitude, mais si au delà de faire du bien c'était aussi une "resynchronisation fonctionnelle" ...
Vous en dites quoi?