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Publié : 14 juil. 2008, 03:58
par REEKCACH
Et moi je ne peux pas endurer de vêtements qui me serrent la taille...

Publié : 03 août 2008, 18:36
par Noémie
D'une certaine manière, je trouve qu'avoir un malaise est péjoratif parce qu'on ne se sent pas bien à l'intérieur de soi. D'une autre façon, je vois une neutralité à ce sujet car il n'y a pas de bien et de mal là-dedans et c'est intrinsèque à la personne. En tout cas, je sais que tous les êtres humains en vivent, mais les contextes sont différents pour chaque individu. C’est sûr que lorsqu’on a un malaise, il faut le respecter et il est également important de le régler. Quand j’en ai un, je ressens aussi le besoin que les autres le respectent. Quand j’ai un malaise à propos d’un sujet, je le respecte. Quand c’est nécessaire, il m’arrive de faire un effort pour aborder un sujet même si j’en éprouve des malaises tout en respectant mes limites. Des fois, je dis « Je ne veux pas en parler » en finissant par le faire. Dans des contextes qui peuvent mettre notre vie en danger, je trouve qu’avoir des malaises est mélioratif parce que cela nous permet de se protéger

Quand on a un malaise, cela ne signifie pas un manque de sagesse. La sagesse est le fait de se tenir tranquille et obéissant, une connaissance et un jugement juste des choses et faire preuve de modération et de prudence. Je sais qu’être sage fait preuve de maturité. Au sujet des malaises, ce qui est sage, c’est d’être capable de les intérioriser et de les extérioriser. Intérioriser est d’être capable d’analyser ses perceptions, ses émotions, ses connaissances et son état physique face au malaise. En d’autres mots, c’est d’être capable de les comprendre par soi-même. C'est ce qui nous permet à avoir une connaissance et un jugement juste des choses. Extérioriser est d’être capable d’en parler. Aussi, je trouve qu’il est sage de reconnaître ses limites et de les respecter. C,est faire preuve de modération et de prudence. Il faut aussi être capable de trouver des moyens avec la personne avec qui on est en malaise pour les régler et de contrôler ses malaises lorsque c’est nécessaire pour ne pas paraître bizarre devant les gens. C'est le fait de se tenir tranquille et de garder son calme. En général, je suis très habile pour tout faire dans ce que j’ai expliqué au sujet de la sagesse quand je suis en malaise. Je suis capable de les intérioriser parce que je suis capable de les comprendre par soi-même et je suis également compétente pour les extérioriser parce que je suis capable de les dire et d’en parler. Habituellement, j’ai un bon contrôle de moi-même quand je suis mal à l’aise et je suis capable de m’expliquer avec la personne avec qui j’ai un malaise pour les régler. La plupart du temps, je suis en action plutôt que d’être en réaction. En plus, je suis généralement impatiente pour régler mes problèmes, Donc, je suis très portée à vouloir trouver rapidement des moyens pour les régler. Quand le malaise est trop intense, il est plus difficile d’être en contrôle et je suis plus susceptible à être en réaction plutôt que d’être en action. Dans des cas comme cela, il m’arrive de ne pas être à l’aise de parler de mes états d’âme à la personne directe et de préférer rester introvertie plutôt que de discuter avec l’individu.

Le contraire du mot « malaise » est le mot « bien-être ». Il y a des contextes que j’ai seulement du malaise ou seulement du bien-être, d’autres que j’ai ni un ni l’autre, et d’autres situations que j’ai un mélange des deux.

Quand j’ai seulement du malaise, je vis seulement des émotions négatives. Lorsque j’ai seulement du bien-être, je vis seulement des émotions positives. Quand j’ai ni un ni l’autre, je ne vis pas d’émotions. Lorsque j’ai un mélange des deux, je vis des émotions contradictoires. J’ai comme des hauts et des bas. Je me sens comme « up and down ». Des fois, mon bien-être est plus intense que mon malaise et d’autres fois, c’est le contraire. C’est là que je me mets parfois à avoir des réactions qui paraissent bizarre devant les gens. En fait, j’ai des comportements inhabituels chez moi. Je vais vous donner un exemple. Quand je parle d’un sujet que je n’ai pas parlé depuis longtemps du fait que j’ai été un très long bout de temps en malaise, il m’arrive d’être excitée. Comme émotions primaires, j’ai de la joie et de la peur. Comme émotions secondaires, je ressens de l’excitation, de la nervosité, de la méfiance, de la honte et de la fierté quand c’est un sujet qui me passionne et que je suis très cultivée parce que je suis très satisfaite de mes connaissances. Comme réactions physiques, j’ai une accélération de mon rythme cardiaque, des baisses d’énergie parfois assez suffisante pour m’empêcher de bien dormir la nuit et de la chaleur désagréable dans mon corps. Le fait d’avoir un mélange de malaise et de bien-être après avoir été extrêmement mal à l’aise sur un tel sujet, je vois le côté positif des choses, c’est un signe que mon malaise est en voie de disparition.


Noémie

Publié : 03 août 2008, 18:42
par Noémie
Est-ce qu'il vous arrive d'avoir des émotions contradictoires dans certains contextes? J'adresse ma question à tous les Québécois participant au Forum Planète Québec.


Noémie

Publié : 03 août 2008, 22:24
par cactus
Salut Noémie

Oui c'est sûr que je ressens souvent des émotions contradictoires. Je pense qu'il s'agit de quelque chose de tout à fait humain et non spécifique à ceux qui ont un ted.

Par exemple, quand je vais à un journal club, je ressens de la joie parce que je me dis que je vais apprendre des trucs sur un domaine qui m'intéresse et je ressens en même temps de la peur parce que j'ai peur de ce que les autres vont penser de moi. Pour cet exemple, la joie domine la peur, alors je continue d'aller aux journal club.

Publié : 04 août 2008, 10:42
par Aflofol
Bonjour,
Cactus, qu'est-ce-que c'est un "journal club" ? (Un genre de librairie ?)

Publié : 05 août 2008, 18:39
par cactus
Salut Aflofol

Je vais essayer de t'expliquer ce à quoi consiste un journal club. Je ne suis pas très sûre de la définition exacte alors je vais expliquer ce qui se passe quand j'y vais.

Donc dans un journal club, une personne fait une présentation sur un sujet (qui peut être le projet de recherche sur lequel elle travaille ou un article qu'elle a lu). Pendant la présentation, les autres ont le droit de poser des questions. Après, on discute de ce qui a été dit dans la présentation. Des fois, avant la présentation, tout le monde explique à tour de rôle ce qu'ils ont fait au cours de la semaine. Moi je ne dis rien dans ce temps-là parce que je ne fais pas de la recherche (mais j'espère commencer à en faire bientôt :) ).

Publié : 05 août 2008, 19:02
par Aflofol
Ah d'accord. Merci du renseignement, je ne connaissais pas, je m'imaginais un truc assez fantaisiste (et qui n'a rien à voir) par rapport à ce que c'est en vrai :)

Publié : 10 août 2008, 16:31
par Noémie
Je vais vous expliquer des remarques que je fais pour décoder si j'ai du pur bien-être, du pur malaise ou un mélange des deux sur un sujet. Tout d'abord, je suis consciente que dans les discussions à deux, il se peut que ce soit moi qui aborde un tel sujet de conversation et il se peut aussi que ce soit l'autre. Quand j'ai du pur bien-être, j'ai seulement des émotions positives. Je décode cela quand je me sens à l'aise quand c'est moi qui aborde la discussion et quand c'est l'autre. Quand j'ai du pur malaise, j'ai seulement des émotions négatives. Je décode cela quand je me sens mal à l'aise dans les deux côtés. Quand j'ai un mélange de malaise et de bien-être, j'ai des émotions contradictoires. Je décode cela en remarquant je me sens plus à l'aise d'un côté que de l'autre; soit que j'aime mieux aborder la discussion ou soit que je préfère que ce soit l'autre.

Vous, les Québécois participant au Forum Planète Québec, est-ce qu'il vous arrive de remarquer les choses que je viens de décrire comme cela?



Noémie


Noémie

Publié : 13 août 2008, 00:24
par Noémie
Dans mon avant-dernier message, je regrette de vous avoir dit que je suis généralement capable de tout faire dans la sagesse au sujet des malaises. Je ne suis jamais sage. Je n'ai jamais un bon jugement. Je ressemble d'une adulte physiquement, mais psychologiquement, j'ai l'air d'une enfant. Je n'ai pas une bonne intelligence émotionnelle. Je ne m'aime pas du tout. Je ne pense pas être capable d'aller au Cégep.


Noémie

Publié : 13 août 2008, 01:56
par cactus
Salut Noémie,

Ton message me bouleverse un peu parce tu dis que tu ne t'aimes pas, je trouve ça triste. Aussi, je te trouve dure avec toi-même. Selon tes précédents messages, tu sembles être quelqu'un qui a une bonne intelligence émotionnelle, sinon tu ne serais pas capable d'expliquer tout ce que tu nous expliques sur ce forum.

Tu dis aussi que tu penses ne pas être capable d'aller au cégep. J'aimerais te rassurer sur ce point car je croyais la même chose que toi avant de commencer le cégep. Ça me déprimait beaucoup parce que je ne me croyais capable de rien et j'avais peur pour mon avenir. Mais au final, je m'en suis bien sortie. J'ai même trouvé le cégep un peu plus facile que le secondaire car les cégepiens ont tendances à être plus tolérants au sujet des différences. Donc j'ai été mieux acceptée par les autres, et ça aide vraiment pour s'adapter et tout. J'ai aussi trouvé que les cours étaient plus intéressants en général, en particulier les cours de sciences.

Avant d'aller au cégep, mes parents sont allés se renseigner pour le cas que je remarquerais que je ne suis pas capable. Il y a d'abord la possibilité de pouvoir lâcher des cours en plein milieu de la session, sans effet sur la note finale. À partir d'une certaine date, il faut avoir une raison majeure pour qu'ils te laissent abandonner des cours mais c'est toujours possible. Dans certains programmes, il y a aussi la possibilité de faire une session allégée; normalement, au cours d'une session de cégep, tu dois suivre entre 7 et 8 cours mais il y a possibilité d'avoir une session avec (par exemple) seulement 4 ou 5 cours. Finalement, dans le cégep que je fréquentais, il y avait un programme qui s'appelait accueil et intégration. Si j'ai bien compris, ce programme consistait à suivre des cours de plusieurs programmes et les sessions étaient aussi allégée. C'est un programme qui ne mène pas à l'Université mais qui existe pour s'adapter à la vie collégiale. Ce programme ne m'intéressait pas trop trop alors je ne suis pas sûre à 100% de ce que je dis à son sujet.



Pour répondre à ton précédent message, non je n'ai pas remarqué les choses que tu as décrites sur les malaises. Je n'ai pas remarqué si dans certaines situation, je suis plus à l'aise à prendre aborder la discussion ou si je suis plus à l'aise à ce que ce soit l'autre, etc. Maintenant que tu le mentionne, je vais surement le remarquer à l'avenir :lol: