Evidence Based Medecine

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La médecine fondée sur les faits se définit comme l’utilisation consciencieuse et judicieuse des meilleures données (preuves) actuelles de la recherche clinique dans la prise en charge personnalisée de chaque patient (Sackett, 1996). On utilise plus couramment le terme anglais Evidence-Based Medicine (EBM), et parfois les termes médecine fondée sur des preuves ou médecine factuelle. Ces preuves proviennent d’études cliniques systématiques, telles que des essais contrôlés randomisés en double aveugle, des méta-analyses, éventuellement des études transversales ou de suivi bien construites. Les promoteurs de l’Evidence-Based Medicine (EBM) ont indiqué que l’EBM n’avait rien à voir avec l’application de recettes.

Le processus de l’EBM passe par les étapes suivantes :

la formulation d’une question clinique claire et précise à partir d’un problème clinique posé la recherche dans la littérature d’articles cliniques pertinents et appropriés sur le problème l’évaluation critique de la validité et de l’utilité des résultats trouvés la mise en application des résultats de l’évaluation dans la pratique clinique Le terme « Evidence-Based Medicine » a été inventé au Canada à la Faculté de médecine McMaster dans les années 1980 pour nommer cette stratégie d’étude clinique que les gens de cette école avaient développée depuis plus d’une dizaine d’années.

Niveau de preuve en médecine factuelle Les données de la recherche apportent des preuves scientifiques ( donc datées ) en considérant les résultats statistiques des essais cliniques.

Les niveaux de preuve vont du moins contestable ( Niveau I ) au plus contestable ( Niveau V ) , scientifiquement parlant.

Niveau I : Etudes randomisées avec un faible risque de faux positifs (a) et de faux négatifs (ß) (puissance élevée : 5 à 10%).

Niveau II : Risque élevé, ou faible puissance.

Niveau III : Études non randomisées. Sujets "contrôles" contemporains.

Niveau IV : Études non randomisées. Sujets "contrôles" non contemporains.

Niveau V : Études de cas. Avis d’experts.

Force des recommandations en médecine factuelle A : 2 (ou plus...) études de niveau I

B : 1 étude de niveau I

C : Étude(s) de niveau II

D : 1 étude (ou plus...) de niveau III

E : Étude(s) de niveau IV ou V

Les objections à l’EBM La pratique de l’EBM a soulevé dans la communauté scientifique un certain nombre d’objections (Feinstein et Horwitz, 1997) :

Il existe une absence d’études et de données scientifiques pour un certain nombre d’actes cliniques qui ne seront jamais évalués en utilisant l’approche EBM ou des études non représentatives de malades auxquelles elles prétendent s’appliquer. Il existe des zones grises dans la pratique clinique.

Il existe des problèmes à résoudre en médecine de "premier contact" (notamment en médecine générale)le plus souvent liés à plusieurs pathologies, où se mêlent des dimensions sociales, culturelles, familiales, sanitaires.

Le généraliste doit également interpréter un mode individualisé de présentation de la maladie plutôt que de reconnaître un tableau clinique classique.

Les informations valides et exactes d’aujourd’hui seront-elles utilisables demain ?

Bibliographie Sharon E. Straus, W. Scott Richardson, Paul Glasziou, R. Brian Haynes , Médecine fondée sur les faits. Evidence-based medicine, Elsevier , Collection Médecine en poche, en français , ISBN : 978-2-84299-773-1, 304 pages ,(1 ère édition) 2007 (Février) (livre + CD-ROM)