Je vais tenter de rejoindre le sujet de ta réponse, maintenant que j'ai éclaircis la façon dont l'usage du mot autisme m'affecte.
C'était pour moi nécessaire, désolé.
On en est donc à la phrase de la toute fin de ma réponse :
est-ce qu'il n'y aurait pas de ces lacune traumatique chez tout autiste ... sachant qu'il n'y a pas d'avant / après dans l'autisme qui est a priori inné, ou acquis avant l'age des apprentissages de toute façon, quels que soient les cas où les acceptations théoriques.
Ce qui m’importait c'est la question du trauma.
J'utilise les trois petit point pour faire comme des silences et la deuxième partie de la phrase n'est pas, dans le sens que j'ai voulut lui donner, séparable de la question.
l'autisme qui est a priori inné, ou acquis avant l'age des apprentissages : c'est pour dire que l'autisme, tel qu'il est définie par des soignants, est un trouble qui remonte à la plus tendre enfance.
il n'y a pas d'avant / après : c'est pour dire que contrairement à un traumatisme comme un accident de voiture, on ne peux pas comparer le fonctionnement d'avant l'autisme avec le fonctionnement d'après l'autisme. C'est absurde, on est bien d'accord.
De là tu me réponds que
Nouvelle a écrit :l'autisme n'a strictement et absolument rien à voir avec les processus cognitif "acquis" ou / et "inné" !
et
Nouvelle a écrit :l'autisme est un mode neurologique différent, qui génère un apprentissage des usages de bases différents
Si les apprentissages sont différents, alors il y a une part acquise. Il y a un vécu de la différence chez chaque enfant autiste, et le vécu de cette différence est une difficulté sociale en soi, ou du moins peu l'être. Est-ce que de vivre cette différence n'est pas traumatisant?
Sans compter que cette différence est, dans la majorité des descriptions, associé a problème de communication. Est-ce qu'avoir des difficultés de communication ce n'est pas traumatisant?
On peut le présenter a l'envers, Est-ce que l'autisme sans traumatisme c'est possible?
Au delà du problème du mot "autisme" qui ne défini que le trouble, il me semble que la question se pose, ne serrait-ce que par ce que le quotidiens humain, manger, dormir au chaud, croiser les autres, crée nécessairement des tensions.
Moi je fait la thèse que l'autisme est (souvent) une adaptation physiologique,
épigénétique, a un traumatisme vécu par les génération antérieures.
La génétique c'est une bibliothèque, figé, remélangé a chaque génération, mais les livres sont toujours les mêmes, ou presque.
L’épigénétique c'est le bibliothécaire qui sélectionne les livre qui seront utilisé et ceux qui ne le seront pas.
Les adaptations épigénétiques, de bibliothécaire, tiennent quelques générations, et peuvent être renforcé ou annulées en fonction de l'environnement dans lequel vie l'individu.
C'est une science nouvelle, (10 ans, 20 tout au plus) mais elle révolutionne beaucoup, beaucoup, beaucoup de nos certitudes.
Si comme j'aime à l'imaginer l'autisme était (souvent) le résultat d'une adaptation épigénétique, ça signifierait que cette différence à du sens, qu'elle n'est que pas lacunaire, mais que c'est au contraire le résultat d'un mécanisme fonctionnel pour faire face à un contexte traumatisant.
Nouvelle a écrit :il peut perdre ses apprentissages acquis avec toute sa volonté et son intelligence et devoir tout recommencer à zéro.
Ok. Je déduit de tes message que c'est ton histoire. Un chocs par dessus l'autisme qui fout tout le travail préalable en l'aire. C'est un sujet passionnant le fait que l'apprentissage n'ai pas survécu au choc, il me parle beaucoup.
Je me demande si l'autisme n'est pas plus en cause que le traumatisme. Je m'explique. L'autiste maintiens ouverte les possibilité d'apprentissage, ça c'est un fait établi.
Peut être que ton choc traumatique qui a fait un "reset" (je parle pour toi, tu me corrige si je me trompe) peut être qu'il est la preuve de ma théorie épigénétique.
L'apprentissage c'est perdre les possibilités qui ne servent pas. Mécaniquement le cerveau débranche des synapses inutile. ces connexions sont perdu, et donc les réponses arrivent plus vite, il ne reste que les "bon choix". Les autistes perdent moins bien ces connexions inutiles. Il apprennent doucement, et peuvent toujours explorer les pistes improbables ( pour ça qu'on peine souvent a se comprendre même sur ce forum). C'est une différence neurologique observée et reconnue, du moins pour un bonne grosse part de ce qu'on appelle "autisme".
Donc, ce maintiens des possibilité alternative crée une remise a zéro plus forte en cas de chocs traumatique.
C'est une plaie pour toi (corrige moi toujours si je te l'applique abusivement) mais c'est aussi une faculté de réadaptation en cas de contexte difficile.
C'est une force, dans un monde qui change, la capacité pour un même individu a remettre a zéro ces apprentissages pour pouvoir plusieurs fois essayer autrement.
Dans une perspective évolutionniste, ça a du sens, beaucoup même, et ça expliquerais même pourquoi l'autisme est un trouble qui n'en est pas un, comme le définie la dés-encyclopédie que tu cite
ici
...
Non?