Ce que vous dites est vrai. Le temps est une donnée concrète quand ça signifie accomplir une tâche.
Celui qui bosse
pour survivre autant d'heures qu'il a de souffle en 1 journée peut dire "j'ai pas le temps". Mais parmi les autres personnes qui ne bossent pas pour survivre, presque toutes disent abusivement "j'ai pas le temps".
C'est très vrai, également, que
la vitesse/lenteur d'exécution est une question importante.
Le temps dont on dispose au final dépend de la vitesse que l'on met à faire 1 tâche. Et plus on est lent moins on peut faire en 1 journée. C'est vrai à 100% .
=>
Qui dicte le quota de choses que vous devrez faire en 1 journée?
J'insiste:
"
Parler vrai" c'est-à-dire
dire ce qui est ("j'ai choisis de donner priorité à ceci et non pas à ce que tu proposes")
et non pas dire des clichés ("j'ai pas le temps")
permet d'informer (soi et) l'autre sur ce qui est.
Par exemple, l'autre comprend immédiatement que ce que tu lui proposes ne t'intéresse pas. Ainsi la situation se règle.
Si tu as dit, à la place de cela, "j'ai pas le temps", en vérité tu n'as rien renseigné. Et l'autre, te re-proposera la même chose que tu refuseras. En tout cas, il ne te proposera pas quelque chose en accord avec tes goûts ni tes besoins non plus.
=> parler pour signifier quelque chose est toujours plus vrai (=payant) que de parler une langue de bois (=dire des clichés).
Pour la question de la vitesse d'exécution ayant un impact sur la disponibilité d'un chacun:
c'est 1 donnée à intégrer -sans en préjuger non plus.
Pourquoi blâmer une personne qui est lente à faire quelque chose? Ne dit-on pas "Chaque chose en son temps" ?
A ma connaissance: prendre le temps de faire c'est FAIRE! Non? / Et chaque être humain a 1 rythme propre, non? Sinon, nous serions des robots avec vitesse réglable.
Ce que je dis est "effronté", peut-être. Car je sais très bien qu'en société, beaucoup de gens *se sentent "pressés" de faire, d'agir, obligé de ... dire, dans 1 temps donné, etc.
Plus pertinent que cette attitude *débilitante, il y a celle
qui consiste à savoir combien de temps ça nous prend pour accomplir tel chose puis en tenir compte ainsi:
- dans les domaines capitaux, si je suis lente ou si j'ai des difficultés pour faire ceci, je m'allie à untel qui va soit le faire rapidement pour/avec moi.
(et moi, si je peux, je lui rendrai service autrement).
Pour les domaines non-capitaux, je zappe (=je ne m'y implique pas ou peu). Je fais, plutôt, là où ça marche pour moi.
=> Comprendre que l'engrenage commence
-quand on s'embringue dans des configurations, des rythmes qui ont été pensés ou prévus par/pour d'autres que soi.
-quand on pseudo-pense par clichés interposés lesquels on répète.
- ***Bref, si chaque individu comprend que d'abord il doit connaître son fonctionnement un minimum, afin de savoir que le temps s'y ajuste. Ensuite, cet individu aura assez d'intelligence pour envisager une solution palliative lorsqu'en société 1 tâche capitale qu'il fait mal ou pas doit être exécutée dans 1 délai ou dans des conditions qui ne lui conviennent pas.***
Car la société est suffisamment diversifiée pour présenter des domaines où nos habilités/dispositions correspondraient.
Seulement, là encore, pour trouver ces domaines (qui ne sont pas visibles, médiatisés) faut-il, encore, connaître sa manière de fonctionner & ses besoins véritables puis se placer en fonction.
Ouep, pour
trouver faut
chercher. Et pour chercher faut avoir une idée de
quoi.
Et pour découvrir
quoi, commencer par "parler vrai" à propos de soi...
Nana,
Pauvre Temps ou Noble Temps?