SAtedI

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Saluer quelqu'un :

Lorsque vous arrivez dans un endroit où des gens sont déjà installés, vous devez poliment dire bonjour en arrivant, mais vous n’avez pas à serrer la main ou faire la bise à tout le monde (sinon imaginez le malaise dans la salle d’attente chez le dentiste). En France nous sommes assez formel-le-s sur les salutations : une première rencontre s’accompagne souvent d’une poignée de main et d’une formule de politesse comme « Ravi-e de vous rencontrer » (plus BCGB qu’« Enchanté-e »). Si vous êtes présenté-e à quelqu’un il est d’usage que cette personne vous tende la main pour vous saluer.

Lorsqu’un homme et une femme ou deux femmes se rencontrent, ils/elles se font généralement la bise, sauf si le cadre est très formel, auquel cas ils/elles se serreront la main. C’est souvent la personne la plus âgée ou la plus haut placée dans la hiérarchie sociale (par exemple, s’il s’agit d’un professeur et de son élève) qui décide de faire ou non la bise. La norme est de faire deux bises, mais grâce aux merveilleuses exceptions culturelles de chaque région on peut se retrouver à faire des bises dans le vide et à devoir rire du « Hahahaha chez nous c’est trois ! ».

Il existe aussi certaines règles à appliquer quand vous croisez quelqu’un, de loin, dans la rue. Si vous connaissez bien cette personne et que votre relation est plutôt informelle vous pouvez tout à fait lui faire un petit signe de la main, dans le cas contraire un hochement de tête est plus approprié. Si cette personne est accompagnée, ou fait semblant de ne pas vous voir, il est préférable de faire comme si vous ne l’aviez pas vue.

En général, toute rencontre s’ouvre et se ferme par un geste de salutation, même si elle ne dure que 5 minutes.

http://www.analysetransactionnelle.fr/a ... s-sociaux/

La civilité, adaptation positive aux règles de vie de son milieu culturel, se construit dans la jeunesse d’abord dans la famille puis à l’école et dans les groupes d’égaux.

Après le langage, ce sont les comportements qui signalent l’appartenance au groupe.

Le code concerne :

-le langage (langue et niveaux de langue.) Les bases s’acquièrent en famille, mais c’est à l’école que se fait l’apprentissage systématique. La langue de l’école n’est pas toujours la langue maternelle de l’élève.
-le comportement, la manière de se présenter, les règles de la politesse qui font l’objet d’un conditionnement dès la petite enfance et sont renforcées avec plus ou moins d’exigences à l’école.
-les vêtements qui ne font l’objet d’un choix qu’à partir du moment où l’enfant obtient de ses parents qu’il participe au choix de ses vêtements et suive les modes du groupe des élèves.

Chacun apprend dans son enfance comment se comporter

L’acquisition des codes sociaux dépend pour le jeune des messages reçus de sa famille et des figures parentales importantes1 et de ce qu’il en a fait.

Les messages parentaux, selon la théorie du scénario en analyse transactionnelle, sont de trois sortes :

des discours, opinions, propos généraux sur ce qui est bien ou mal, sur ce qu’il faut faire quand on est un «bon garçon», une «gentille fille». Les valeurs, mais aussi les préjugés de la famille transparaissent dans ces discours.
des conduites: comment se comportent les parents dans la vie de tous les jours? Les enfants vont reproduire certains de ces comportements. Ils observeront aussi les contradictions entre ce qui est annoncé et ce qui est fait.
Des émotions manifestes au niveau non verbal qui ont une influence directe et immédiate : dégoût, rejet, convoitise, interdiction. C’est le niveau le plus archaïque (avant le langage), négatif quand il s’agit des injonctions, positif quand le parent crée un bon lien avec l’enfant.



J ai volontairement sorti des parties du texte d origine qui est consultable en lien direct.