La guerre des générations arrive et nous?
Posté : 24 juin 2012, 11:02
Je suis très loin de me réjouir à cette idée.
Durant la campagne présidentielle,sur divers grands journeaux,j'ai pu lire nombre de commentaires plus ou moins haineux ou on accuse une génération de tout les maux:
-les baby boomers d'avoir conservé toute leur vie:emploi rémunérateur et stable,immobilier très avantageux,et retraites excellentes.On les accusent aussi d'avoir sciement provoqué les situations d'aujhourd'hui ou les plus jeunes galèrent pour un emploi,un logement et doivent accepter des boulots précaires.L'inflation immobilière:c'est de leur faute aussi.
-les générations les plus récentes:nous serions des bébés,d'infatigables enfants pourries gâtés,alliénés au mondialisme et à la servitude d'envies égoîstes et matérielles.Incapables d'espérer d'entreprendre,de nous bouger,nous serions une génération pitteuse,non méritante,feignante,désenchantée.
C'est la première fois que je vois sur la blogosphère une bataille,de plus en plus virulente sur la fracture générationelle,phénomène français et mondiale,longtemps décrié,analysé par nos sociologues mais n'ayant jamais fait l'objet de débats publiques dignes de ce nom.
Qu'es ce que j'en dit?Les uns et les autres ont tort et raison à la fois.Ce serait si simple de prétendre qu'une telle génération,prétendue homogène alors que ce n'est pas le cas,serait la cause de nos maux actuelles.
Oui pour la première fois,une génération vivra moins bien que les précédentes.Oui la pauvreté et le chômage sont le poison de la jeunesse qui tend de plus en plus à s'expatrier au fur et à mesure que les prévisions de recrutement ne vont pas aller dans leur sens.Un afflux massif de jeunes diplômés français vers la belgique,l'allemagne,le canada,le québec,bahreîn,chine sont observables au moment ou j'écris.
Mais,comment dire,la responsabilité incombe d'abord aux élites et aussi aux électeurs(doit je leur en vouloir d'une prétendue myopie?).AUx élites politiques qui n'ont pas su réformer le pays.Gauche,droite,on alterne et de plus en plus n'ont plus l'impression de changements significatifs.
Les électeurs sont aussi des consommateurs.Le monde actuel repose sur la croyance en l'abondance infinie que la croissance perpetuelle financera.Mais les ressources sont limités et commencent de plus en plus à manquer.Les changements climatiques induits par l'augmentation continue de la production nécessaire à la croissance sont toujours plus foudroyants.
Notre modèle a atteint ses limites.La pyramide s'effrite petit à petit au fur et à mesure que le ralentissement et le chômage de masse arrive.
Nos politiques,nos médias,nous abreuvent de croissance,relance.Mais la croissance n'est plus possible car nous sommes arrivé à maturité dans nos économies riches.
Tout cela n'est pas perçu par la population.On se renvoit la balle,on cherche un coupable.Je laisse les joutes verbales se jouer,je reste en dehors de ces querelles,déjà bien occupé à me trouver une place et un peu de quiétude.
Et nous,quel place avant nous au sein d'une société capitaliste selon vous? Quels sont nos intérêts dans cette phase de transition?
Je ne tient pas à vous imposer des choix.Je me doute que ce que je viens de dire ne risque pas de plaire à tout le monde.
Pour l'instant,je ne peux pas faire plus que ce que je fais actuellement.Nul ne sait comment demain sera fait,il me parait dangereux et inutile de prendre une décision sur la base de probabilités...
Durant la campagne présidentielle,sur divers grands journeaux,j'ai pu lire nombre de commentaires plus ou moins haineux ou on accuse une génération de tout les maux:
-les baby boomers d'avoir conservé toute leur vie:emploi rémunérateur et stable,immobilier très avantageux,et retraites excellentes.On les accusent aussi d'avoir sciement provoqué les situations d'aujhourd'hui ou les plus jeunes galèrent pour un emploi,un logement et doivent accepter des boulots précaires.L'inflation immobilière:c'est de leur faute aussi.
-les générations les plus récentes:nous serions des bébés,d'infatigables enfants pourries gâtés,alliénés au mondialisme et à la servitude d'envies égoîstes et matérielles.Incapables d'espérer d'entreprendre,de nous bouger,nous serions une génération pitteuse,non méritante,feignante,désenchantée.
C'est la première fois que je vois sur la blogosphère une bataille,de plus en plus virulente sur la fracture générationelle,phénomène français et mondiale,longtemps décrié,analysé par nos sociologues mais n'ayant jamais fait l'objet de débats publiques dignes de ce nom.
Qu'es ce que j'en dit?Les uns et les autres ont tort et raison à la fois.Ce serait si simple de prétendre qu'une telle génération,prétendue homogène alors que ce n'est pas le cas,serait la cause de nos maux actuelles.
Oui pour la première fois,une génération vivra moins bien que les précédentes.Oui la pauvreté et le chômage sont le poison de la jeunesse qui tend de plus en plus à s'expatrier au fur et à mesure que les prévisions de recrutement ne vont pas aller dans leur sens.Un afflux massif de jeunes diplômés français vers la belgique,l'allemagne,le canada,le québec,bahreîn,chine sont observables au moment ou j'écris.
Mais,comment dire,la responsabilité incombe d'abord aux élites et aussi aux électeurs(doit je leur en vouloir d'une prétendue myopie?).AUx élites politiques qui n'ont pas su réformer le pays.Gauche,droite,on alterne et de plus en plus n'ont plus l'impression de changements significatifs.
Les électeurs sont aussi des consommateurs.Le monde actuel repose sur la croyance en l'abondance infinie que la croissance perpetuelle financera.Mais les ressources sont limités et commencent de plus en plus à manquer.Les changements climatiques induits par l'augmentation continue de la production nécessaire à la croissance sont toujours plus foudroyants.
Notre modèle a atteint ses limites.La pyramide s'effrite petit à petit au fur et à mesure que le ralentissement et le chômage de masse arrive.
Nos politiques,nos médias,nous abreuvent de croissance,relance.Mais la croissance n'est plus possible car nous sommes arrivé à maturité dans nos économies riches.
Tout cela n'est pas perçu par la population.On se renvoit la balle,on cherche un coupable.Je laisse les joutes verbales se jouer,je reste en dehors de ces querelles,déjà bien occupé à me trouver une place et un peu de quiétude.
Et nous,quel place avant nous au sein d'une société capitaliste selon vous? Quels sont nos intérêts dans cette phase de transition?
Je ne tient pas à vous imposer des choix.Je me doute que ce que je viens de dire ne risque pas de plaire à tout le monde.
Pour l'instant,je ne peux pas faire plus que ce que je fais actuellement.Nul ne sait comment demain sera fait,il me parait dangereux et inutile de prendre une décision sur la base de probabilités...