Bah, pour moi il est clair que respecter la culture, c'est respecter sa richesse, sa multiplicité ; que de territorialiser la langue est un non-sens qui ne permet pas les échanges et l'enrichissement de tous.
Le Vlaams Belang ferait mieux de se souvenir que mein kampf est écrit en allemand, pas en patois anversois, que ce n'est pas ça la culture.
dmentellement de la belgique
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0z0ne
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Re: dmentellement de la belgique
Un article intéressant : http://www.lesoir.be/debats/cartes_blan ... 799055.php
Oups, non, c'est un manifeste.
Oups, non, c'est un manifeste.
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Inconnu992
Re: dmentellement de la belgique
Ozone,cette scission,y'en a eut une entre l'autriche et la prusse en 1860.y'a même eut une guerre qu'a permis à Bismarck d'être à la tête de l'allemagne(et au passage de récupérer l'alscace et la lorraine)
Que dire aussi de la vieille scission entre le duché de bretagne et le royaume de france?( qu'a été réglé par je sais plus quel traité sous le règne de louis XIII ou louis XIV
Maintenant je comprend qu'en Belgique ce soit délicat:deux cultures qui forment un tout,des rivalités nationalistes qui ravagent l'unité du pays.Et je comprend ton sentiment.Dommage que je n'en sache pas autant sur la belgique,mis à part le temps ou la belgique était rattaché à l'empire de napoléon bonaparte.
Que dire aussi de la vieille scission entre le duché de bretagne et le royaume de france?( qu'a été réglé par je sais plus quel traité sous le règne de louis XIII ou louis XIV
Maintenant je comprend qu'en Belgique ce soit délicat:deux cultures qui forment un tout,des rivalités nationalistes qui ravagent l'unité du pays.Et je comprend ton sentiment.Dommage que je n'en sache pas autant sur la belgique,mis à part le temps ou la belgique était rattaché à l'empire de napoléon bonaparte.
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0z0ne
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Re: dmentellement de la belgique
J'ai "bumpé" ce sujet car je suis inquiet.
Je suis très inquiet pour l’avenir de mon pays, la Belgique, très inquiet pour ma région, Bruxelles.
Je ne comprends pas bien pourquoi les « responsables » politiques de mon pays nous laissent dans l’impasse.
Il me semble que lorsqu’on est dans une impasse, face au mur, il n’y a qu’une voie pour en sortir : faire marche arrière.
Car s’acharner à vouloir aller de l’avant dans une impasse, c’est vouloir démolir le mur. Or, je ne vois qu’un moyen de passer à travers un mur : utiliser un char d’assaut.
Je ne veux pas que la classe politique de mon pays me force à suivre les chars d’assaut.
Je voudrais que l’on me laisse être moi-même : fils d’un francophone et d’une Flamande, tous deux Bruxellois, mais ç’aurait pu être de n’importe quelle ville belge. Ce n'est pas les Leterme ou les Vancauwenberge qui pourraient me contredire. Je ne veux pas avoir à me faire violence, je veux transmettre à mon fils la fierté de ses racines.
Je voudrais que l’on aille en arrière de toutes ces réformes institutionnelles qui ont prouvé qu’elles nous menaient dans le mur. Je suis chômeur et il m’est clair que c’est dû au fait que je ne parle pas néerlandais. Je n’ai que quelques notions de bruxellois grâce à ce que ma grand-mère maternelle m’a appris.
Ceci est la démonstration de la faillite de la communautarisation de l’enseignement en Belgique. Le monde politique a scindé l’enseignement en parfaite connaissance que les moyens alloués à l’enseignement de la Communauté française étaient insuffisants. À l’époque de la scission de l’enseignement, les décideurs flamands ont fait en sorte que les francophones ne puissent pas efficacement apprendre le néerlandais. Ça correspondait déjà à de l’épuration ethnique.
Malheureusement pour moi, je suis Flamand, exclus par mes pairs qu'ils soient Flamands ou francophones. Je suis écartelé entre mes racines des deux bords. Je porte le prénom français de mon grand-père Flamand. Je souffre au plus profond de moi de ce qui se passe en ce moment, de ce qui ne se passe pas surtout. Je souffre de ce qu'on ne puisse plus se retrouver autour d’une Chimay, d’une Gueuze ou d’une Duvel. Ce n'est pas la Belgique qui se déchire, c'est la Belgique qui me déchire.
Tout ça n'est peut être pas important, de toute manière, je suis d'une génération perdue. Peut-être que la jeunesse s’en fiche, et je le lui souhaite. Je lui souhaite de ne pas avoir mal comme moi. Je lui souhaite de pouvoir faire fi de cette nationalité pesante, de se trouver une vraie identité, de trouver la liberté, de pouvoir partir, de pouvoir se réfugier ailleurs.
Je suis très inquiet pour l’avenir de mon pays, la Belgique, très inquiet pour ma région, Bruxelles.
Je ne comprends pas bien pourquoi les « responsables » politiques de mon pays nous laissent dans l’impasse.
Il me semble que lorsqu’on est dans une impasse, face au mur, il n’y a qu’une voie pour en sortir : faire marche arrière.
Car s’acharner à vouloir aller de l’avant dans une impasse, c’est vouloir démolir le mur. Or, je ne vois qu’un moyen de passer à travers un mur : utiliser un char d’assaut.
Je ne veux pas que la classe politique de mon pays me force à suivre les chars d’assaut.
Je voudrais que l’on me laisse être moi-même : fils d’un francophone et d’une Flamande, tous deux Bruxellois, mais ç’aurait pu être de n’importe quelle ville belge. Ce n'est pas les Leterme ou les Vancauwenberge qui pourraient me contredire. Je ne veux pas avoir à me faire violence, je veux transmettre à mon fils la fierté de ses racines.
Je voudrais que l’on aille en arrière de toutes ces réformes institutionnelles qui ont prouvé qu’elles nous menaient dans le mur. Je suis chômeur et il m’est clair que c’est dû au fait que je ne parle pas néerlandais. Je n’ai que quelques notions de bruxellois grâce à ce que ma grand-mère maternelle m’a appris.
Ceci est la démonstration de la faillite de la communautarisation de l’enseignement en Belgique. Le monde politique a scindé l’enseignement en parfaite connaissance que les moyens alloués à l’enseignement de la Communauté française étaient insuffisants. À l’époque de la scission de l’enseignement, les décideurs flamands ont fait en sorte que les francophones ne puissent pas efficacement apprendre le néerlandais. Ça correspondait déjà à de l’épuration ethnique.
Malheureusement pour moi, je suis Flamand, exclus par mes pairs qu'ils soient Flamands ou francophones. Je suis écartelé entre mes racines des deux bords. Je porte le prénom français de mon grand-père Flamand. Je souffre au plus profond de moi de ce qui se passe en ce moment, de ce qui ne se passe pas surtout. Je souffre de ce qu'on ne puisse plus se retrouver autour d’une Chimay, d’une Gueuze ou d’une Duvel. Ce n'est pas la Belgique qui se déchire, c'est la Belgique qui me déchire.
Tout ça n'est peut être pas important, de toute manière, je suis d'une génération perdue. Peut-être que la jeunesse s’en fiche, et je le lui souhaite. Je lui souhaite de ne pas avoir mal comme moi. Je lui souhaite de pouvoir faire fi de cette nationalité pesante, de se trouver une vraie identité, de trouver la liberté, de pouvoir partir, de pouvoir se réfugier ailleurs.
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Salamandre
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Re: dmentellement de la belgique
Bonsoir Ozone
Je comprends ton soucis qui rejoint celui des milliers de gens qui sont discriminés en fonction d'un bien .. et donc un mauvais penser, être, dire etc.
Vivant en Bretagne depuis 6 ans, les natifs de souche que je rencontre ne sont pas nombreux surtout parmi les moins agés. Ceci me semble significatif que notre époque doit dépasser tous les communitarismes totalitaires ... au profit d'un modus vivendi coopératif ...avec les proches qu'on se choisi ... parfois , souvent, pour un temps pas forcémment éternel mais toute la vie n'est vraie qu' au présent .
C'est pourquoi je m'investis enfin concrètement dans la création d'une association d'aide à l'intégration des "différents" ... les exclus qui en ne restant pas isolés, du coup ne vivent plus leur présent que participatif et du dedans ..; Pourquoi subir, alors que tant qu'on vit, il y a de l'espoir à partager et cultiver ensemble !!
Voici mon idée pour te répondre : ne reste pas isolé !! Et si rien de fédérateur n'existe autour de toi, à toi de le créer!!
je te souhaite une excellent année 2011 comblée de belles surprises, et au feu les étiquettes passées et dépassées!!
Je comprends ton soucis qui rejoint celui des milliers de gens qui sont discriminés en fonction d'un bien .. et donc un mauvais penser, être, dire etc.
Vivant en Bretagne depuis 6 ans, les natifs de souche que je rencontre ne sont pas nombreux surtout parmi les moins agés. Ceci me semble significatif que notre époque doit dépasser tous les communitarismes totalitaires ... au profit d'un modus vivendi coopératif ...avec les proches qu'on se choisi ... parfois , souvent, pour un temps pas forcémment éternel mais toute la vie n'est vraie qu' au présent .
C'est pourquoi je m'investis enfin concrètement dans la création d'une association d'aide à l'intégration des "différents" ... les exclus qui en ne restant pas isolés, du coup ne vivent plus leur présent que participatif et du dedans ..; Pourquoi subir, alors que tant qu'on vit, il y a de l'espoir à partager et cultiver ensemble !!
Voici mon idée pour te répondre : ne reste pas isolé !! Et si rien de fédérateur n'existe autour de toi, à toi de le créer!!
je te souhaite une excellent année 2011 comblée de belles surprises, et au feu les étiquettes passées et dépassées!!
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Inconnu992
Re: dmentellement de la belgique
Je viens aussi de bretagne:j'ai d'ailleurs des lointaines racines bretonnes et peut être (mais j'ai pas pu trouver des descendants) des racines lié à la religion catholique,je sais pluq uel archevêque.
J'ai aussi des racines polonaises,de lointaines racines probablement venant de l'empire de bonaparte.
Créer quelque chose de fédérateur quand son propre peuple n'y crois plus,est dans le dénit du passé?
J'ai aussi des racines polonaises,de lointaines racines probablement venant de l'empire de bonaparte.
Créer quelque chose de fédérateur quand son propre peuple n'y crois plus,est dans le dénit du passé?