suite et FIN
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La verdeur de ces propos, ainsi que
les affiches qu'il commande à son ami Toulouse-Lautrec ne sont pas les seules raisons de son succès.
On se déplace d'Auteuil ou de Passy pour
l'écouter chanter les peines et les joies de la crapule, alors à la mode, avec, à l'époque, les ouvrages des
écrivains naturalistes.
Son répertoire de qualité se répand en même temps que les œuvres de
Zola, de Paul Adam, des Goncourt, d'Oscar Méténier ou de Joris-Karl Huysmans.
La publication du premier volume de ses œuvres, monologues et chansons intitulé Dans la rue, illustré par Steinlen, fait sensation.
Bruant atteint alors une gloire internationale et en
1895, il abandonne son cabaret et part
en tournée à l'étranger
Bruant se revendique comme un travailleur sérieux. Dans sa poésie apparemment simple, la puissance du raccourci et la précision du terme dissimulent de longues recherches : « sept mois pour une chanson ! » a-t-il déclaré à propos de
À Biribi Il lui faut moins de temps pour composer les mélodies qu'il veut nostalgiques et dépourvues de fioritures, à la manière de celle des cantiques de son enfance.
Avec la gloire, la fortune récompensa ses efforts ; aux bénéfices du Mirliton vinrent s'ajouter de
confortables droits d'auteur et de
gros cachets. Ainsi, après une dizaine d'années, il put s'offrir un château à Courtenay.
On devait cependant le revoir à Montmartre, aux Champs-Élysées, ou à Belleville.
En mai 1898, le châtelain de Courtenay se présenta aux élections législatives à Belleville, dans le quartier des ouvriers de Saint-Fargeau. On pouvait lire, sur les murs de Belleville, des déclarations de Bruant le
« Candidat du peuple »
En dépit des multiples réunions électorales au cours desquelles il chanta une partie de son répertoire ainsi que son programme politique,
il obtint seulement 525 voix.
Il se retire peu à peu de la chanson pour se consacrer à l'écriture, mais c
ontinue à donner des spectacles, comme en 1924, où il fait un triomphe.
Il meurt à Paris en 1925 ; il est enterré à Subligny, dans l'Yonne.
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Chansons :
nini peau d'chien D'Aristide Bruant
https://www.youtube.com/watch?v=6EZxB6SRp7g
A la Bastille :
https://www.youtube.com/watch?v=Nr5QoIZqnjU
Un peu d’histoire sur
Aristide Bruant
Belleville - Ménilmontant.wmv
https://www.youtube.com/watch?v=tNyhF2Du8yc
REPRISES :
Les Frères Jacques, 78 T Rose blanche (rue Saint-Vincent) (1949).
• Patachou, sur l'album Patachou chante Bruant (1962)
• Yves Montand, les Canuts (sur l'album Chansons populaires de France, 1963)
• Georges Brassens, Belleville-Ménilmontant, À la place Maubert et À la Goutte d'Or (sur l'album Brassens chante Bruant, Colpi, Musset, Nadaud, Norge, 1984)
• Véronique Sanson, Saint Lazare (sur l'album À l'Olympia 89 en 1989, et sur l'album Symphonique Sanson en 1990)
Marc Robine Les Canuts (Le temps des cerises, 1993, EPM 983462)
JOURNAUX :
• Le Mirliton, 1885-1906. Mensuel puis bi-mensuel puis hebdomadaire.
• La Lanterne de Bruant, 1897-1899. Publication en livraisons hebdomadaires, 24 pages. Dirigée par Aristide Bruant.
ROMANS :
Il a écrit 17 romans de 1897 à 1910
Exemple :
Les Bas-Fonds de Paris, 3 vol., Jules Rouff, s. d. (1897 ?)
Tête de Boche, Tallandier, 1919.
Aux Bat. d'Af. - Les Amours de la Pouliche, Grand roman sensationnel, Tallandier, 1910.
Il est cité dans des dictionnaires d’argots (2004,2009).
SOURCE:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Aristide_Bruant
FIN.
Nana
Enthousiasmée par Les Royaumes Démoniaques de Christopher Evrard https://lstu.fr/les-royaumes-demoniaques-amazon