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Pas de lien entre le vaccin ROR et l’autisme.

Par : Data
Publié : 30 juillet 2006

Pas de lien entre le vaccin ROR et l’autisme selon une étude canadienne

MONTREAL, 5 juil 2006 (AFP) - La vaccination contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR) n’a aucune incidence sur l’autisme, selon une étude canadienne publiée mercredi dans le journal scientifique Pediatrics. L’étude de chercheurs montréalais, réalisée auprès de 28.000 enfants québécois, invalide l’hypothèse d’un article paru en 1998 dans l’hebdomadaire médical britannique Lancet qui suggérait une relation entre le vaccin ROR et les risques de développer une forme d’autisme. "Il n’y a aucune relation entre l’autisme et le niveau d’exposition au vaccin ROR ou aux vaccins contenant du thimérosal", a déclaré le Dr. Eric Fombonne, directeur du centre de pédopsychiatrie de l’Hôpital de Montréal pour enfants, affilié à l’université McGill. Le thimérosal est un agent de conservation à base de mercure entrant dans la composition de certains vaccins administrés à des adultes, mais souvent banni des vaccins pour les nourrissons. L’étude britannique avait suscité une vive polémique au Royaume-Uni à la fin des années 90. Plusieurs parents avaient refusé de faire vacciner leurs enfants ce qui avait entraîné, selon les experts en santé publique, une hausse des cas d’oreillons. "Nous espérons que notre étude dissipera définitivement l’idée répandue d’un lien entre la vaccination et les troubles du développement tels que l’autisme", a ajouté M. Fombonne. Ce dernier attribue l’augmentation du taux d’autisme chez les enfants à une définition "plus large" de ce syndrome et à une "sensibilisation accrue" des parents qui hésitent moins à consulter les services de santé. gl/ps/chv

CANADA-GB-SANTE-MÉDECINE-VACCIN-AUTISME - 05/07/2006 17h54 GMT - AFP Service : Monde (FRS) Filtre : (slug) sante

Choeur de SATEDI

Bonjour !

J’ai le plaisir de vous annoncer la création d’un choeur d’enfants/jeunes gens TEDs dans le cadre de l’association SAtedI, choeur que j’aurai l’honneur de diriger.

Ce choeur utilisera une pédagogie originale, adaptée au fonctionnement mental TED mais sera malgré tout ouvert à un ou deux enfants typiques et/ou sans diagnostique.

Les effectifs seront restreints, de manière à faciliter le travail : 8 jeunes gens, 8 enfants "chanteurs" et 4 enfants plus jeunes "postulants". La petite taille des effectifs rend nécessaire une certaine sélection des candidats, en fonction de leurs qualités musicales. Par ailleurs une formation musicale et vocale leur sera dispensée car l’objectif du choeur est d’obtenir un niveau suffisament élevé pour se produire en public. Pour un descriptif complet et détaillé, j’ai rédigé un document d’une trentaine de page, qui s’adresse à des personnes connaissant l’autisme et que je peux diffuser (par email, si possible).

Ce choeur devrait avoir son lieu de travail au centre de Paris (métro/RER/bus Châtelet), très accessible par les transports en commun depuis toute l’Ile de France.

Si dans votre entourage, association, connaissances, vous connaissez des parents et/ou des jeunes gens intéressés, ou des adultes typiques intéressés par l’apport d’une aide bénévole au fonctionnement du choeur*, vous pouvez leur donner mon adresse email afin que je puisse leur donner tous les renseignements qui leur seraient nécessaires. Mon adresse email : gabriel.bernot#gmail.com **

Le choeur devrait commencer son activité à la rentrée scolaire prochaine.

Bernot.

* Je cherche en particulier 2 ou 3 claviéristes mais également toutes les autres "bonnes volontés".

** Remplacer # par @

Risque de disparition du Sessad-SAI d’AIDERA Yvelines

Montigny-le-Bretonneux, Le 6 février 2007

26 enfants avec autisme dans les Yvelines actuellement en intégration inviduelle et bientôt condamnés à l’exclusion

41 enfants avec autisme actuellement pris en charge, avec succès

L’Association AIDERA-Yvelines (Association de parents d’enfants atteints d’autisme) gère actuellement :

  • Un SESSAD (Service Educatif et de Soins Spécialisés A Domicile), financé par l’Assurance Maladie, qui accompagne 15 enfants • scolarisés dans 3 classes spécialisés (CLIS, avec un éducateur spécialisé dans chaque classe) • avec un « plateau technique » de professionnels médico-sociaux (psychologue, orthophoniste, psychomotricien, médecin pédopsychiatre).
  • Un SAI (Service d’Aide à l’Intégration), non financé par l’assurance maladie qui accompagne 26 enfants depuis septembre 2000, grâce à 10 CEJ et 1 CDI et dirigé par une bénévole : • 14 enfants à l’école en classe ordinaire et à domicile. Les parents participent financièrement aux charges de personnel auprès de l’association. • 9 enfants à domicile (emploi d’aide à la personne payé par les parents avec CESU, supervisés par l’équipe du SAI) qui vont à l’école en bénéficiant pour certains d’une AVS de l’EN. • 3 enfants pris en charge par la psychologue du SAI (participation financière des familles).

Ce service fonctionne comme suit : • Accompagnant affecté à un ou plusieurs enfants autistes, formé régulièrement à l’autisme, • Encadré par une psychologue clinicienne qui assure un suivi à l’école et au domicile 1 fois par mois. Cette dernière rencontre régulièrement les enseignants et les familles afin de répondre au plus près et au mieux aux besoins de chacun, réajuste le projet éducatif de l’enfant. • Réunion hebdomadaire de suivi de tous les accompagnants. • Interventions dans les écoles auprès des enseignants et des enfants pour « expliquer l’autisme ».

Le service d’intégration individuel est basé sur des emplois jeunes qui ne peuvent pas être renouvelés. Il doit donc évoluer pour pouvoir continuer à rendre service aux familles. Il doit aussi se développer, la liste d’attente des familles dans les Yvelines en attente de solution d’intégration étant malheureusement très longue.

Notre projet : sécuriser l’avenir et répondre aux demandes des familles

• Augmenter le nombre de places (+ 6) d’accompagnement en CLIS (primaire) et permettre 5 accompagnements en UPI (collèges et lycées). • Permettre à un « plateau technique » renforcé de fournir des prestations (psychologue, orthophoniste, psychomotricien, médecin pédopsychiatre) à 30 enfants en intégration individuelle en classes ordinaires grâce au financement de l’Assurance Maladie. • Le volet « accompagnants auprès des enfants » n’est pas pris en compte car ne relevant pas du « médico-social » .

Ce projet a fait l’objet de nombreuses réunions et discussions avec la DDASS, l’Inspection Académique, et les différentes tutelles concernées, avec un accueil qui nous a paru toujours favorable.

Contre toute attente, le CROSMS IDF du 2 février a rejeté ce projet !

• « Il ne serait pas possible d’avoir des accompagnants auprès des enfants à l’école. C’est le domaine réservé de l’Education Nationale » alors que nous existons depuis 6 ans sous convention avec l’EN !. • « L’accompagnement proposé par l’équipe après qu’un diagnostic d’autisme ait été posé n’est pas possible car relèverait du Centre de Ressources Autisme Ile de France - CRAIF » alors que le CRAIF lui-même se félicite de la présence d’une ressource locale supplémentaire • « La formation des accompagnants ne semble pas pouvoir exister » alors qu’elle est prévue et assurée régulièrement par un organisme de formation reconnu et spécialisé à l’autisme et que le personnel de l’EN ne bénéficie que très rarement de formations à l’autisme et quand il en a, c’est suite à l’intervention d’AIDERA-Yvelines • « Les personnels d’un SESSAD ne peuvent intervenir à domicile » alors que dans les textes et les faits l’intervention à domicile est explicitement prévue • « Le financement demandé aux familles crée une inégalité qui n’est pas acceptable » alors que le système actuel, qui certes est coûteux pour les familles, est compensé pour partie par l’AEEH et du reste, pourquoi le médico-social ne le prendrait-il donc pas en charge ?

Et demain :

Le nombre de salariés en Contrat Emploi Jeune va se réduire en juillet 2007, de ce fait le nombre d’enfants accompagnés sera réduit. Les coûts fixes toujours identiques seront répartis sur un nombre plus réduit de familles, l’Association n’ayant pas de moyens financiers pour compenser. Le SAI devra donc cesser son activité. A la rentrée de septembre 2007, que vont devenir tous ces 26 enfants et leur famille ? Qui va les prendre en charge et comment ? Et que vont devenir ceux qui actuellement sont en attente (8 à 10) et qui comptent sur l’extension du SESSAD. Que vont devenir aussi les 18 salariés qui se sont investis auprès des enfants et qui possèdent une réelle compétence ?

L’attitude du CROMS est particulièrement INCOMPREHENSIBLE ! Le projet répond en tous points aux attentes des familles, les enfants progressent et les enseignants accueillent favorablement les enfants atteints d’autisme dans leur classe dans la mesure où ils sont suivis par le SAI de notre association !

Que doit-on faire pour que les choses changent pour les enfants autistes français ?!

Michel CIRASSE - Président AIDERA-Yvelines Isabelle PIETRAVALLE - Vice-Présidente

Université d’Automne de l’arapi.

Nous sommes heureux de vous envoyer le pré-programme et le bulletin d’inscription de la 9ième Université d’Automne de l’arapi . "autisme, actualités et perspectives : pathologies associées et formes frontière". Merci de diffuser cette annonce . Toutes les informations à propos de l’arapi et de la 9ième université d’automne se trouvent sur www.arapi-autisme.org

Cordialement Arapi BP 91603 37016 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. www.arapi-autisme.org

Université d’Automne de l’arapi .

Documents joints

AIDERA Yvelines - Notre lettre de soutien.

Madame, Monsieur,

C’est apprenant avec consternation la décision du CROSMS (Comité Régional d’Organisation Sociale et Médico-Social d’Ile de France.) de refuser le projet d’extension du SESSAD-SAI conduit par l’association AIDERA-Yvelines, que je m’adresse à vous pour vous faire part de notre très grande inquiétude concernant l’avenir d’un nombre important de jeunes autistes.

Grâce à ce service, 41 enfants autistes étaient pris en charge, accompagnés et éduqués avec succès dont beaucoup en milieu ordinaire et non pas retirés du système scolaire, livrés à un futur qui malheureusement en France revient à diriger les jeunes autistes soit vers des filières menant à des établissement d’enseignement spécial en Belgique, soit à une pure et simple déscolarisation en dépit du fait que l’enseignement est en France obligatoire.

La France ayant pourtant un prestigieux rayonnement international dans des domaines très divers, qu’ils soient politique, scientifique, artistique, fait non seulement rien pour aider la scolarisation des autistes, rien pour aider les jeunes autistes à parvenir à exploiter leur potentiel comme tout citoyen, et si cela ne suffisait pas, mais en plus refuse la continuation d’un projet citoyen (en effet c’est un projet citoyen) palliant cette important défaillance du système français, sous couvert d’arguments non-objectifs et contradictoires, tels que :

  • « Il ne serait pas possible d’avoir des accompagnants auprès des enfants à l’école. C’est le domaine réservé de l’Education Nationale » alors que ce service existe depuis 6 ans sous convention avec l’EN !.
  • « L’accompagnement proposé par l’équipe après qu’un diagnostic d’autisme ait été posé n’est pas possible car relèverait du Centre de Ressources Autisme Ile de France - CRAIF » alors que le CRAIF lui-même se félicite de la présence d’une ressource locale supplémentaire
  • « La formation des accompagnants ne semble pas pouvoir exister » alors qu’elle est prévue et assurée régulièrement par un organisme de formation reconnu et spécialisé à l’autisme et que le personnel de l’EN ne bénéficie que très rarement de formations à l’autisme et quand il en a, c’est suite à l’intervention d’AIDERA-Yvelines
  • « Les personnels d’un SESSAD ne peuvent intervenir à domicile » alors que dans les textes et les faits l’intervention à domicile est explicitement prévue
  • « Le financement demandé aux familles crée une inégalité qui n’est pas acceptable » alors que le système actuel, qui certes est coûteux pour les familles, est compensé pour partie par l’AEEH

En tant que personne autiste -certes dite « de haut niveau »- je voyais avec bonheur la possibilité d’extension de ce type de projet (qui n’existait pas à l’époque ou j’en aurais eu le plus besoin), alors qu’un tout petit pays comme la Belgique avais déjà plus d’avance en ce domaine que la France, et que donc ces enfants auraient peut-être un avenir bien meilleur que celui de beaucoup d’autistes de ma génération. Un projet né des efforts de parents qui se sont mobilisés alors que les pouvoirs publics les avaient soit oubliés, soit rejetés ou ignorés.

Projet né des efforts de parents alors qu’on commence dans les milieux politiques à parler justement de la culture du travail et de l’effort, que ces parents n’ont pas attendu d’avoir, car elle est indispensable aux parents pour aider leurs enfants à progresser pour qu’ils ne soient pas condamnés à l’assistanat.

Projet créant des emplois d’intérêt PUBLIC et à très long terme pour des personnes spécialisées !

Nous, personnes autistes attendons des pouvoir publics qu’ils favorisent les projets visant à l’intégration des personnes autistes dans tous les aspects de la vie courante, que ce soit dans le milieu du travail qu’à l’école. Nous attendons que les pouvoir publics favorisent les projets permettant aux jeunes autistes d’un jours de devenir des adultes pouvant avoir une vie de citoyen, de travailler, payer des impôts, voter. Ce que certains d’entre nous aujourd’hui adulte ont la chance de pouvoir faire.

La décision de la CROSMS va dans le sens contraire de ce projet de vie pour les autistes, elle est donc mauvaise et sans conteste anti-républicaine à plusieurs points de vue et contraire à la triade formant la devise de la France Liberté-Egalité-Fraternité.

Emmanuël DUBRULLE

Président de SAtedi. Association internationale francophone de personnes autistes